La situation de confinement qui s’est imposé dernièrement en raison de la pandémie de Covid-19 a incité beaucoup de personnes à passer au jardinage urbain. Désormais, les quelques espaces libres que son espace de vie propose sont transformés en espaces verts. Et dans cet ordre, le potager sur un balcon gagne en popularité. Voici quelques points importants à savoir avant de faire son potager.
De quoi est composé un potager ?
En général, un potager est essentiellement composé de plantes saisonnières, de plantes aromatiques, de fruits, et de fleurs. Son installation n’exige pas forcément de mettre une serre. Cependant, cette composition peut varier considérablement selon la localisation géographique, et la surface disponible pour le potager. Et compte tenu de l’espace que peut offrir un balcon, il faut bien adapter le choix de ses plantes en fonction. Pour ce faire, beaucoup recommandent de commencer par des espèces faciles à cultiver et qui n'ont pas tendance à ravager. La tomate cerise par exemple pousse bien dans n'importe quel pot et peut donner beaucoup de fruits. Les laitues sont aussi des plantes qui poussent vite à tout moment de l'année tant qu'il n'y a pas risque de gel. Les plantes aromatiques méditerranéennes comme le romarin, le thym ou la sauge sont aussi idéales pour un potager sur balcon. Ce sont des plantes qui poussent bien et qui ne nécessitent pas beaucoup d’entretien. Le persil, souvent incontournable pour différentes préparations, est aussi une plante qui se répand facilement. Il exige toutefois plus d’arrosage en longueur de temps. La menthe poivrée aussi est une plante qui se développe rapidement en raison de ses tiges souterraines qui lui permettent de se répandre très facilement.
Pourquoi faire un potager sur son balcon ?
Un potager sur le balcon peut être très rentable une fois que les dépenses liées à son installation seront amorties. Pour une famille de 4 personnes, un ensemble d’environ 90 litres suffira sûrement pour diversifier les cultures en fonction des besoins. En établissant ce potager, on peut se lancer facilement à l’autoconsommation. Cela permet alors de réduire considérablement les dépenses liées à l’achat des aliments. L’établissement d’un potager sur le balcon c’est aussi avoir tous les produits bios dont on a besoin à sa portée. Le processus de culture génère plus de conscience de ce que nous mettons sur la table. Cultiver soi-même ses aliments permet de comprendre et d'apprécier la valeur nutritionnelle de produits horticoles frais, issus de l'agriculture biologique, et en parfait état de maturité. C’est aussi une activité qui incite au recyclage. En effet, les déchets ménagers organiques peuvent être transformés en compost.
Comment créer son potager sur un balcon ?
Tout comme le potager en terrasse, la première étape de ce projet consiste à considérer l’orientation du potager. Effectivement, cela dépend de l’orientation par défaut du balcon. La meilleure disposition d'un balcon est celle située à l'est ou à l'ouest. Si le balcon est orienté au nord, il sera à l'ombre la majeure partie de la journée. S'il est exposé au sud, les plantes bénéficieront d’un bon ensoleillement. Ce qui est une bonne chose, mais cela vous obligera aussi à les arroser plus souvent. Ensuite, afin de faciliter l’entretien du potager, il est aussi nécessaire d’avoir une prise d’eau à proximité. Le choix des pots et des contenants est aussi une étape cruciale dans cette installation. Il existe de nombreux contenants sur le marché. Mais ce qu’il faut c’est de trouver le contenant qui s'adapte le mieux à la taille et aux dimensions du balcon. Si on a un petit balcon bien orienté, on peut utiliser des jardinières qu’on peut accrocher à la balustrade. Si le balcon est petit et que l’espace manque, quelques pots bien placés suffiront. Enfin, il ne faut pas oublier le plus indispensable : le substrat. C’est la zone où la racine se développe. Et un bon substrat, avec de bons nutriments, garantit le développement et la maturité des plantes cultivées.
Peut-on faire un potager en permaculture sur son balcon ?
Oui, c’est un concept tout à fait envisageable. En principe, il n'est pas nécessaire de fuir la ville et d’investir dans des terrains cultivables pour commencer la permaculture. Dans les petits coins urbains comme les jardins, et les terrasses, ou encore dans notre cas, les balcons, on peut trouver un espace pour cultiver des aliments biologiques et sains. Au niveau le plus pratique, la permaculture essaie de produire notre propre nourriture dans le plus petit espace, grâce à une production intensive. Il faut savoir que l'objectif de la permaculture est d'imiter la nature le plus fidèlement possible et de créer un écosystème de haute biodiversité. Et cela, avec une variété de plantes qui s'équilibrent. Par conséquent, du moment que ces points sont respectés, peu importe la grandeur du potager, la permaculture sera à la portée des mains.
Comment faire son potager bio sur son balcon ?
Un potager bio est exempt de produits chimiques. Seuls les produits naturels et organiques seront exploités pour établir un potager parfaitement écologique. C’est d’autant plus pour cette raison qu’on a susmentionnée l’importance du recyclage. Mais en plus du substrat, il est aussi indispensable de disposer de la bonne terre pour réussir son potager. Cette terre est souvent noire, avec une odeur bien prononcée, rien qu’en la saisissant dans les mains. Plus elle est noire, plus elle contient de matières organiques et plus elle peut être améliorée avec le substrat ou compost. Il est préférable d'utiliser des engrais organiques. Car si on utilise des engrais chimiques, on obtiendra des plantes qui seront similaires à celles vendues dans les supermarchés. Le plus grand inconvénient avec ces engrais chimiques c’est qu'ils provoquent des troubles nutritionnels chez les plantes. Par la suite, ils favorisent l'attaque des maladies et des ravageurs. Alors que les engrais organiques fournissent des micro-organismes bénéfiques qui garantissent la nutrition des plantes.
Pourquoi doit-on toujours prendre soin du sol ?
Pour un potager, il est nécessaire de travailler souvent le sol pour aérer la couche inférieure. Il arrive que sous l’effet de l’humidité, la terre devienne dure et rigide. Or, une terre de cette nature ne sera pas favorable pour le développement des plantes. Il faut alors la travailler régulièrement, et parfois la retourner, tout en veillant à ne pas atteindre les racines. Mettre des morceaux de bois sec, ou des résidus d’os broyés dans le sol facilite aussi la vie des insectes. Cela génère ensuite du compost et de l'aération. Pour que le sol devienne encore plus fertile, il est aussi important de planifier une rotation de cultures. Cela consiste à ne pas planter la même plante ou une autre espèce qui appartient à la même famille dans le même sol.