Le jouet Sophie la girafe est un célèbre jouet de dentition qui existe sur le marché depuis 50 ans. Au fil de ces années, elle n’a pas arrêté de conquérir d’innombrables utilisateurs qui restent jusqu’aujourd’hui fidèles à la marque Vulli. En effet, la petite girafe est réputée pour être un jouet purement écologique. Et ce, grâce au caoutchouc naturel qui lui sert de base à sa fabrication. Mais aussi par la finition de qualité dont elle bénéficie. Sans oublier son aspect ergonomique qui lui rend facile à utiliser pour des enfants de n’importe quel âge. Mais malgré toutes ces qualités, en décembre 2016, une mère et dentiste pour enfants avait remarqué la présence de moisissures dans le jouet. Un fait qui avait ensuite faire le tour du monde et des réseaux sociaux. Laissant ainsi une polémique nourrissant l’idée que Sophie la girafe serait dangereuse pour les petits.
Sophie est un jouet de dentition et doit être utilisée en tant que tel
Les moisissures sont des champignons, ou plus précisément des micro-organismes. Elles existent en diverses espèces, mais nécessitent souvent les mêmes conditions pour apparaître. C'est-à-dire, un niveau d’humidité élevé. Dans ce contexte, on sait que Sophie la girafe est en caoutchouc. Et comme on sait bien que cette matière est parfaitement étanche et imperméable. Par conséquent, le fait que des moisissures apparaissent à l’intérieur du jouet semble surprenant. Donc, de quelle manière Sophie la girafe contient des moisissures ? Certains affirment alors que cela est dû à une mauvaise utilisation du jouet. Car à notre connaissance, Sophie est avant tout un jouet de dentition. Cela ne la prédispose pas d’être utilisée par exemple en tant que jouet de bain. Car si c’est le cas, comme avec les canards de bain, l’eau pourrait quand même rentrer à travers l’emplacement du sifflet qui permet à Sophie de couiner. C’est le seul passage qui permet alors à l’eau de pénétrer et à l’humidité de rester à l’intérieur. Générant donc par la suite des moisissures.
Ne jamais soumettre le jouet à des risques d’humidité
Il y a aussi des parents qui, malgré cette volonté de bien faire, s’y prennent mal pour entretenir le jouet. En effet, Sophie la girafe n’est pas prévue pour un processus de stérilisation. Contrairement à ce qu’on recommande de faire avec les tétines de biberon, ce jouet ne requiert pas le même système. En stérilisant ce jouet à haute température, la vapeur dégagée va également s’introduire à l’intérieur du jouet, depuis le même passage comme pour l’eau. Une fois à l’intérieur, la vapeur piégée va se condenser. Et les gouttes qui en découlent vont ensuite former des moisissures. Mais ce n’est pas tout, car sous l’influence de la température élevée, le caoutchouc va perdre en fermeté. Et lors d’une prochaine utilisation, lorsque le bébé mord dessus, la paroi pourrait s’abîmer, formant ainsi des petits trous discrets. Des trous qui vont également laisser passer toute matière liquide à l’intérieur.
Le caoutchouc n’est pas la même chose que le plastique
Non loin de ce cas de moisissures, d’autres internautes lancent également l’idée que Sophie la girafe serait toxique. Selon ces derniers, le jouet contiendrait du BPA (Bisphenol-A), ou encore des phtalates. Le BPA est un produit chimique industriel utilisé dans de nombreux produits de consommation. C'est le monomère à partir duquel le plastique polycarbonate est composé. Largement utilisé aujourd'hui dans d'innombrables produits tels que les bouteilles pour bouteilles réutilisables, gobelets ou bouteilles d'eau. Les phtalates quant à eux sont des substances synthétiques en masse permettant d’assouplir divers matériaux. Des matériaux essentiellement en plastique ou en résine. On les retrouve souvent dans tous types de produits : cosmétiques, nettoyages, emballages alimentaires, jouets, tissus, matériel médical… Cependant, on n’a rien mentionné à propos du caoutchouc. Cela prouve qu’aucun de ces produits chimiques ne concerne en rien Sophie la Girafe.
Le caoutchouc de l’Hevea : la matière de base traditionnelle
Sophie la girafe est fabriquée à partir du caoutchouc issu de l’arbre brésilien Hevea. Aucun additif chimique n’a été utilisé pour former cette matière de base de Sophie la girafe. Le caoutchouc a été formé par un processus de rotomoulage. L’objectif était de toujours garantir un processus sans risque d’altération de la matière. De cette manière, le jouet restera toujours sûr pour les enfants. D’autant plus que le fabricant a toujours conservé la même méthode de fabrication du jouet. Par exemple, en n’utilisant que des peintures alimentaires. Étant donné que le jouet sera aussi destiné à être mâché et mordu dans la bouche d’un bébé.
Toujours faire attention aux produits de contrefaçon
Il est certainement probable que ceux dont les enfants ont été victimes d’intoxication au BPA ou aux phtalates ont été victimes de produits de contrefaçon. En effet, la contrefaçon est actuellement omniprésente. Il existe aussi pour cela des modèles de contrefaçon de la petite girafe. Il convient alors d’inciter tous les parents à bien vérifier tous les marquages permettant d’identifier et de différencier les produits authentiques des contrefaçons. Le marquage « CE » est toujours une référence dans ce domaine. Il faut également bannir les modèles qui n’ont pas été fabriqués localement, mais dans des pays étrangers. Il est fort probable que le mode de fabrication ne soit pas le même.
Toujours utiliser convenablement le jouet Sophie la girafe
Le fait que Sophie la girafe soit aussi populaire depuis des années prouve à quel point elle est parfaitement fiable pour les enfants. Le fabricant rassure d’ailleurs ses fidèles que le même processus de fabrication du jouet est toujours en application. Étant donné que c’est en grande partie dû à cela que le jouet reste toujours une référence jusqu’à maintenant. Les seuls risques proviennent des différentes utilisations inadéquates qu’on exerce sur le jouet. Par conséquent, Vulli insiste sur le fait de toujours bien considérer les différentes consignes mentionnées sur l’emballage du jouet.