L’agriculture urbaine ne date pas d’hier. Pendant les guerres et suite à de nombreuses crises sur tous les plans, elle a pris davantage de place au cœur de certaines villes comme paris. Elle présente pas mal d’avantages que ce soit sur le plan économique, environnemental ou social. Elle requiert un savoir-faire en particulier et constitue un énorme défi pour tous les citadins. Et on doit savoir qu’en agriculture urbaine Paris, on parle aussi bien de végétalisation que d’élevage.
Pourquoi Paris a commencé l'agriculture urbaine ?
Crises alimentaires, immobilières et environnementales, c’est ce qui a initié le concept d’agriculture urbaine et d’agriculture périurbaine. On doit savoir que ce concept n’est pas tout récent, il est survenu de temps des guerres. Et avec le problème de ravitaillement, les citadins ont commencé à cultiver des légumes et fruits ainsi que certains végétaux au cœur ou aux abords de la ville. Pour ce qui est de la ville de Paris, avec l’industrialisation, l’urbanisme et la création du chemin de fer, la zone maraîchère, notamment la « Plaine de la Vertus », se trouve réduite. Donc, l’initiation à l’agriculture urbaine a permis à chaque foyer de subvenir à ces besoins et d’être totalement indépendant sur le plan alimentaire.
Comment fonctionne l'agriculture urbaine ?
À la base, le monde agricole est bien connu au-delà des frontières des villes qu’au sein de cette dernière. Et avec l’arrivée de l’agriculture urbaine, un lien entre le monde urbain et le monde agricole fut créé. Et on doit savoir qu’il y a mille et-une façons de concéder à cela. Premièrement, on peut opter pour la pleine terre. On plante directement au sol ou sûr de buttes des cultures en lasagne. On a aussi la possibilité de baigner les végétaux dans une solution nutritive, bien connue sous le nom d’« hydroponie ». Comme autre alternative pour cultiver dans les villes, il y a la culture indoor, aquaponie et en bacs. Comme son nom l’indique, la culture indoor (en intérieur) s’effectue dans un espace clos comme dans les parkings, conteneurs, etc. Et la culture en bacs consiste à planter des végétaux dans des structures hors sols. Enfin, en ce qui concerne l’aquaponie, on parle ici de culture en radeaux et bassins.
Quels sont les avantages de l'agriculture urbaine à Paris ?
L’agriculture urbaine vise généralement à produire des denrées alimentaires au cœur d’une ville. Plus largement, elle permet aux habitants de répondre d’une manière indépendante à ses besoins sur le plan alimentaire. De ce fait, le principal avantage de cette pratique concerne l’économie. En effet, elle donne l’occasion de commencer un commerce au sein d’une communauté. Ce qui revient à arrondir le revenu de l’agriculteur. Mais aussi, elle permet généralement de s’approvisionner en aliment. Quoi de plus bénéfique que d’avoir à portée de mains des aliments frais à tout moment et à moindre prix qui plus est ? Enfin, la réduction des coûts de récupération des déchets constitue de même un des avantages de l’agriculture urbaine. Depuis le tri sélectif jusqu’au transport, le traitement des déchets requiert un budget important. Or, avec cette pratique, l’inflation de dépense dans ce sens n’est plus aussi considérable, car certains des déchets s’avèrent récupérables.
L’agriculture urbaine : des avantages écologiques et sociaux aussi
Que ce soit à Paris ou dans d’autres villes, l’initiation à l’agriculture urbaine profite aussi bien l’économie que l’environnement et le domaine social. Elle permet de sensibiliser les citadins à préserver l’environnement. Elle réduit la pollution de l’atmosphère et l’émission de gaz à effets de serre. Ce qui bonifie l’air et évite le phénomène d’îlots de chaleur dans la ville. La qualité des sols se trouve améliorée avec sa pratique. Et on peut réduire le coût des transports qu’il s’agisse d’évacuation des déchets ou d’approvisionnement de la population. Qui plus est, le recyclage de certains déchets organiques est favorisé avec elle. Sur le plan social, les jardins partagés ainsi que la végétalisation du bâti renforce le lien entre les habitants et engendre un esprit de collectivité. Elle facilite les échanges entre générations et entre cultures. C’est ce qui a rendu la pratique plus un loisir qu’une obligation.
L’agriculture urbaine : un grand défi pour la ville
La végétalisation au cœur de la ville parisienne a modifié du tout au tout son esthétique. Elle constitue un décor qui marie l’ambiance urbaine et celle d’une ferme. Pourtant, elle est tenue de répondre à des normes techniques très rigoureuses. Elle peut présenter certaines contraintes par rapport à l’installation et l’entretien. Car on doit savoir qu’installer une végétalisation sur son bâti, notamment les toitures et les murs, constitue une démarche coûteuse. Toutefois, ces derniers comptent parmi les défis à relever dans ce sens. Et afin de poursuivre les objectifs, on est tenu de prendre en compte le programme de la végétalisation dans une ville d’un côté. Et recourir à des mesures d’accompagnement auprès de partenaires tant privés que publics d’un autre côté. Une charte de végétalisation incite ces prestataires à adopter un tel système sur son bâti en effet.
La ferme urbaine
L’agriculture urbaine ne se limite pas à la végétalisation de la ville. Les fermes contribuent aussi à l’approvisionnement, à la protection de l’environnement et à l’attractivité sociale au sein de la communauté. La ville de Paris incite même ces habitants à développer de fermes, surtout fermes pédagogiques, dans les jardins et espaces verts. Les fermes pédagogiques sont initiées par la municipalité pour sensibiliser les citadins à l’agriculture urbaine. Elles constituent un support pédagogique qui favorise l’éducation à l’environnement. Elles accueillent un bon nombre d’animaux, à l’instar des poules, brebis, cheval, chèvre, etc. Comme exemple de ferme urbaine, on peut citer : La ferme Kellermann (13ème) et La ferme Suzanne Lenglen (15ème).