
Image de synthèse du Louxor, en 2013. © Illustration Architectes - Réalisation Art Graphique et Patrimoine.
La mairie de Paris a présenté officiellement le projet du cinéma au décor néo-égyptien le Louxor, situé à la frontière des 9e, 10e et 18e arrondissements de Paris, aux habitants de l’arrondissement, lundi 22 novembre 2011, au centre Fleury Goutte d’Or - Barbara. Ouverture prévue au premier semestre 2013.
« J’espère que les habitants du 18e seront nombreux à y venir ». C’est le souhait formulé par Éric Lejoindre, premier adjoint au maire du 18e, lundi 21 novembre 2011 au centre Fleury Goutte d’Or - Barbara, lors de la réunion publique destinée à présenter l’avancé du projet Louxor aux habitants. Habitants qui, il faut le reconnaitre, étaient peu nombreux (une cinquantaine de personnes en tout, y compris les cercles politiques et associatifs).
Cinéma d’art et d’essai
Trois salles d’art et d’essai – la plus grande de 342 places, les deux autres de 140 et 74 places – un café-club avec une terrasse, réservée aux clients du cinéma, une salle d’exposition et une gestion assurée par un exploitant tiers, dans le cadre d’une délégation de service public. S’il n’y a pas eu de changement majeur depuis le dévoilement du projet en avril 2010, l’architecte Philippe Pumain est revenu, lundi soir, sur l’avancée du chantier. « Le gros oeuvre, la phase de démolition, est achevée. Nous allons nous attaquer à la reconstruction ». Les travaux doivent être terminés à la fin de l’année 2012 pour une ouverture du Louxor au premier semestre 2013.
Qui gérera le cinéma ?
L’appel d’offre pour la gestion du cinéma s’est terminé le 17 octobre. « Je ne peux pas dire combien de projets nous avons reçu, ni qui a candidaté, a annoncé Michel Gomez, délégué à la mission cinéma à la mairie de Paris. Nous allons étudier les dossiers reçus et sélectionneront les plus solides et les plus conformes au cahier des charges ».
Probablement sur le bureau de Michel Gomez, la candidature du cinéaste Djamel Bensalah (Beur sur la ville, le Raid), révélée par nos confrères du Figaro.fr. Il souhaiterait en faire une salle locale, très ancrée dans le quartier. « Mon grand-père maternel tenait le café populaire juste à côté. J’ai grandit là. Le Louxor, c’est mon Ciné Paradiso : j’y ai vu tous mes premiers films », explique-t-il dans l’interview.
Verdict dans un peu moins d’un an, au mois de septembre 2012.
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