

Spécialisé dans les extensions de cheveux, Amaryllis est un salon de coiffure réputé, au cadre original et géré par un couple de professionnels accueillants. Ouvert depuis six ans au 103 rue du Mont Cenis, dans le 18e arrondissement de Paris, la boutique participe aussi à la vitalité économique d’un quartier en mutation.
- Sabine : « Nous proposons une qualité d’extensions irréprochable, le top du top. Notre fournisseur est l’un des meilleurs au monde, tant par sa sélection des cheveux que par leur teinture. »
Une devanture couleur framboise et des palmiers qui encadrent la porte d’entrée. À l’intérieur, des murs ocres, un mobilier en bois exotique, des statues et des peintures d’inspiration africaine ou asiatique : au premier coup d’œil, le salon de coiffure Amaryllis est à mille lieux des décors cliniques, aseptisés et impersonnels des grandes chaînes de la coiffe. Ouvert en février 2002, rue du Mont Cenis dans le 18e arrondissement de Paris, par Sabine et Hervé N’Gom, Amaryllis (du nom d’une plante sud-africaine) travaille les cheveux des femmes et des hommes en musique, dans un cadre propice à l’évasion.
La renommée d’Amaryllis dépasse largement le 18e arrondissement. Le salon est connu dans toute la France, et bien au-delà de ses frontières, pour son travail sur les extensions de cheveux. Cette pratique capillaire en vogue, consiste à étoffer ou allonger la chevelure par l’ajout de mèches de cheveux, vrais ou non. Amaryllis a choisi de proposer à ses clientes des mèches naturelles. Sabine, séchoir en main, explique : « Nous proposons une qualité d’extensions irréprochable, le top du top. Notre fournisseur est l’un des meilleurs au monde, tant par sa sélection des cheveux que par leur teinture. »
Poser des extensions de cheveux ressemble à un travail d’orfèvre. En effet, l’artifice doit rester invisible. C’est la marque de fabrique d’Amaryllis. Hervé s’y colle avec plaisir. Aujourd’hui, il papote en anglais avec une sémillante quadragénaire. Celle-ci observe, dans le miroir en fer forgé, la dextérité avec laquelle il fixe les mèches de cheveux blonds qui donneront du volume à son carré. Un long et méticuleux travail, qui réclame patience et savoir-faire. « Il assure », lance Sabine, admirative en observant son époux du coin de l’œil. Car rien ne prédisposait Hervé, 41 ans, diplômé de comptabilité et entrepreneur dans l’âme, à devenir un professionnel reconnu des extensions.
« Nous offrons une prestation haut de gamme, basée sur une relation de confiance avec la cliente. Ce qui nous distingue des salons qui propose cette activité à la chaîne, dans une optique strictement commerciale, souligne Sabine. Nous assurons gratuitement l’entretien régulier des extensions de cheveux que nous posons. » « À 5,5 euros la mèche, la cliente réalise un véritable investissement, poursuit Hervé, qui assure la gérance et la promotion d’Amaryllis. C’est pourquoi nous établissons d’abord un devis, avant de laisser à la cliente le temps de la réflexion. »
- Rien ne prédisposait Hervé, entrepreneur dans l’âme, à devenir un professionnel reconnu des extensions de cheveux.
À 38 ans, Sabine pratique le métier de coiffeuse depuis une vingtaine d’années : « Je voulais être architecte d’intérieur. Ma mère ne pouvait pas financer ces études. J’ai dû bosser très tôt pour gagner ma vie. Toutefois, je n’ai pas choisi la coiffure par défaut. Une amie de ma famille tenait un salon où je passais mes samedis. J’adorais cet endroit, les échanges avec les clients, le contact des cheveux. » Sabine décroche rapidement un brevet professionnel de coiffeuse et attaque sa carrière dans un salon du 15e arrondissement de Paris.
C’est là qu’elle rencontre Hervé, en 1998. Le couple s’installe dans le 18e arrondissement où vit déjà le garçon. Ils se marient en 2005. Anecdote, les deux tourtereaux, lui d’origine sénégalaise par son père, elle d’origine italienne par sa mère, ont été mis au monde dans la même maternité, en banlieue parisienne, et par la même sage-femme ! « Nous sommes complémentaires, insiste Sabine. A lui la compta et la gestion, à moi la coiffure. » Créateur de plusieurs entreprises, à Londres et dans le secteur de la presse notamment, Hervé a impulsé la naissance du salon, après que sa moitié eut repéré, en 2001, le local vide rue du Mont Cenis. « Sabine a un talent énorme. Il fallait qu’elle prenne son envol. »
- Sabine n’impose surtout pas de style. Elle privilégie l’écoute, conseille, afin de donner forme aux envies de ses clients.
« Nous sommes partis de rien, raconte la jeune femme. Nous avons constitué notre clientèle par le bouche-à-oreille, des articles dans la presse spécialisée et une solide présence sur Internet. Des clientes me suivent aussi depuis le début de l’histoire. » Formation de morphopsychologie à l’appui, Sabine n’impose surtout pas de style. Elle privilégie l’écoute, conseille, afin de donner forme aux envies de ses clients. « J’aime les voir quitter le salon le sourire aux lèvres, bien dans leur peau. Le côté psy du rendez-vous chez la coiffeuse, c’est assez vrai. »
- Amaryllis (du nom d’une plante sud-africaine) travaille les cheveux dans un cadre propice à l’évasion.
Thé ou café, Charlie Hebdo ou Voici, un fond de musique soul ou les couplets de Bob Dylan : Amaryllis chouchoute sa clientèle, sans esbroufe, ni effets de manche. Résultat, le salon affiche complet la plupart du temps et fait vivre aujourd’hui cinq personnes. Aux jours d’affluence, la petite boutique prend des allures de ruche. « Nous sommes à l’étroit dans nos murs, explique en chœur Sabine et Hervé, actuellement à la recherche d’un local plus spacieux. Mais pas question de quitter le coin ! » Nocturnes les soirs de pleine lune ou expos des travaux de créateurs : les projets d’Amaryllis s’inscrivent dans la mixité sociale et commerciale d’un quartier en pleine évolution.
Amaryllis Coiffure & Extensions Paris
www.amaryllisextensions.com
103 rue du Mont Cenis 75018 Paris
Métro Jules Joffrin
Tél : 0142643236
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